
Cette opération a été programmée dans le cadre d’un partenariat entre le département des Landes et la Région Aquitaine. Elle s’inscrit dans la continuité d’un premier recensement des objets mobiliers de la propriété publique non gardée, effectué à la demande du Conseil général par des chercheurs indépendants entre 1987 et 1996. Ce travail, lacunaire et exécuté hors du cadre méthodologique de l’Inventaire général, nécessitait une reprise. Le retour sur le terrain s’est rapidement révélé indispensable, afin de vérifier la fiabilité des données recueillies, de les compléter et de les actualiser. Il s’agit enfin de procéder à une vaste campagne photographique, notamment dans l’optique de la transmission au public et de la valorisation des résultats de l’enquête. A été également décidée la rédaction de notices normalisées pour les édifices contenants, destinées à souligner le lien contextuel, souvent indissoluble, entre les œuvres mobilières et les lieux pour lesquels elles furent créées ou acquises.
Louis Saint-Lannes, des Landes à New York, sans retour

En matière de talents artistiques, les Landes méridionales pratiquèrent plus souvent l’importation (surtout italienne) que l’exportation. On se penchera ici sur une curieuse exception, celle du sculpteur Louis Saint-Lannes, silhouette du paysage landais évanouie sitôt qu’apparue, disparition longtemps inexpliquée qu’une recherche élargie au-delà du cadre national a permis d’éclairer en partie.
Le Moyen Âge en miniature : Adolphe Didron et l’encensoir de Lille

La redécouverte du Moyen Âge au XIXe siècle n’a pas concerné uniquement les grands édifices gothiques de l’Île-de-France et de la Normandie, mais aussi, en cette époque pionnière de l’archéologie, nombre de petits objets cultuels où le Romantisme retrouvait avec nostalgie le parfum d’une sacralité disparue. Illustration avec le fameux « encensoir de Lille ».
Une nécropole « mondaine » : la chapelle du cimetière de Mugron (1813)

Érigée au crépuscule du Premier Empire à l’initiative d’un groupe de notables attachés à leur rang, l’étonnante chapelle Saint-Michel de Mugron témoigne d’un temps où de rigides hiérarchies sociales réglaient l’existence du berceau à la tombe. Visite d’un étrange cimetière « à ciel couvert ».
Les Affre de Saint-Sever

Rameau détaché d'une grande famille d'argentiers toulousains, les Affre de Saint-Sever régnèrent, de l'aube du XVIIIe siècle au lendemain de la Révolution, sur le marché de l'orfèvrerie dans la florissante cité chalossaise. Quelques découvertes récentes redonnent chair et visage à ces "artistes de papier" dont seules de poussiéreuses archives avaient conservé la mémoire.
Un souvenir de mariage en Chalosse à la Belle Époque

Le 11 mars 1889 compta sûrement au nombre des jours fastes du petit village chalossais de Dumes, quand l’élite du monde des arts et de l’aristocratie parisienne vint essuyer les plâtres de sa nouvelle église…
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