Chavat : de marbre, de bronze et de verdure
Le parcours d'eau et le Mystère de la vie
La grotte artificielle
La grotte en rocaille située à la fin du parcours d’eau évoque le monde souterrain et les morts. Elle permet de méditer sur le mystère et le cheminement de la vie. La statue de la Vierge qu’elle abritait aurait été donnée par François Thévenot, ou sa famille, à la paroisse de Loupiac. En marbre blanc, elle a peut-être été sculptée par Firmin Michelet, ami de François Thévenot. Au terme de ce parcours, le promeneur abandonne le couvert (parties boisées du jardin) pour aborder le découvert formé par le jardin régulier situé côté fleuve.
Une fois gravie la butte qui au nord dévoile un rocher artificiel d’où dévalait une cascatelle, le promeneur découvre le parcours d’eau qui serpente vers le perron sud-ouest du château.
Le parcours d’eau
Devant le rocher artificiel, un groupe sculpté formant nymphée se reflète dans une pièce d’eau où un gué de pas japonais permet de l’admirer sous plusieurs angles. D’inspiration orientale, le parcours de la rivière artificielle croise celui du chemin qui la traverse au niveau du gué au hêtre pleureur et du petit pont de rocaille agrémenté d’une glycine.
Issue de la chute de la cascatelle, une source alimentait la fausse rivière qui débouchait dans un miroir d’eau où se reflétait le château. Une grotte artificielle marque la fin du parcours.
Groupe sculpté : Le Mystère de la vie
L’imposant groupe sculpté en marbre blanc est signé : Ernesto Gazzeri / scolpiva in Roma. Une œuvre identique existe au cimetière de Glendale en Californie (Forest Lawn Memorial Park, créé en 1917), où le sculpteur a séjourné de 1928 à 1935. D’après la tradition podensacaise, il en existerait une autre œuvre en Italie. Ce marbre est désigné parfois, improprement, sous le nom Les Ages de la vie. La sculpture de Podensac se dégrade d’année en année sous les jets de pierre des visiteurs indélicats : nez cassés, membres fracturés, disparition des petits sujets. Dix-huit figures, du nourrisson au vieillard, du philosophe au travailleur de force, sont réunies auprès de la « source de vie », centre de l’attention de la plupart des personnages. Peut-être faut-il voir un portrait dans le seul personnage qui regarde le promeneur.