Les dossiers de la commune estuarienne de Saint-Seurin-de-Cadourne, rive gauche, sont consultables en ligne
Si des découvertes de haches polies attestent d’une occupation humaine au néolithique, les vestiges gallo-romains du site de Biron sur la commune voisine de Saint-Germain-d'Esteuil, mais aussi à Saint-Seurin-de-Cadourne, se révèlent bien plus exceptionnels. Dès le Moyen Âge, au 12e siècle, le site de Bardis était le siège d'une seigneurie tandis que des édifices du 16e ou 17e siècle y sont encore partiellement conservés (tour et colombier). La paroisse bénéficiait de deux ports sur les bords de l'estuaire qui voyaient transiter des pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle ou à Notre-Dame-de-Soulac. L'histoire et le développement de la commune sont largement liés à l'assèchement des marais et l’implantation progressive de la vigne qui selon l’édition de 1850 de l’ouvrage Bordeaux et ses vins : « donnent des vins colorés et moelleux, mais généralement moins délicats que ceux des meilleures communes du Médoc ». La seconde moitié du 19e siècle correspond à une période de prospérité marquée par la construction ou la restauration de plusieurs bâtiments communaux.
L’enquête a permis de réaliser 138 dossiers documentaires et de sélectionner 42 édifices ou ensembles pour leur intérêt historique et/ou architectural.
Venez découvrir le fruit de ce travail réalisé sur la commune de Saint-Seurin-de-Cadourne.
En savoir plus sur l'étude conduite sur les communes riveraines de l’estuaire de la Gironde.